En descendant vers la région du Cap, on atteint un point géographique exceptionnel : le Cap des Aiguilles (Cape Agulhas), le véritable point de rencontre entre l’océan Atlantique et l’océan Indien. C’est ici, au sud du continent africain, que les deux courants marins — l’un froid, l’autre chaud — se croisent dans une danse spectaculaire. Cette zone est riche en biodiversité marine : dauphins, requins, et bien sûr les célèbres manchots africains de Boulders Beach, près de Simon’s Town. Rassurez-vous : malgré la réputation de ces eaux, elles sont si froides que l’on dépasse rarement les genoux en s’y baignant — les rencontres sont donc peu probables.

En remontant la côte vers l’Est, dans la région du Cap-Oriental, l’Atlantique laisse place à l’océan Indien, réchauffé par le courant des Aiguilles qui descend depuis l’équateur. Le paysage change peu à peu : la végétation devient plus tropicale, les collines plus douces, et les bords de route se garnissent de plantations de bananes, de fruits à coque et d’arbres tropicaux. Plus on monte vers le nord, dans le KwaZulu-Natal, plus la forêt devient dense, l’air humide et l’environnement luxuriant. Cette région est aussi le territoire des vervets, petits singes espiègles fréquemment observés le long de la côte.

Les côtes sud et nord sont très prisées des surfeurs, grâce à la chaleur de leurs eaux et à la régularité des vagues. Mais attention : ces spots ne sont pas faits pour les débutants — la houle y est puissante et les courants forts. L’hiver y est sans doute la meilleure saison : des journées douces et ensoleillées, une mer à température presque constante et agréable pour la baignade toute l’année. On peut même y observer les baleines depuis sa serviette de plage.

Plus on avance vers le nord, plus les plages deviennent idylliques : sable fin, mer chaude, végétation tropicale.